Edito de Mgr Jean-Paul James, à lire sur le site internet du diocèse de Nantes. Extrait :
Tags: EditoLes États généraux de la bioéthique ont été ouverts tout récemment. Dans les mois prochains, des débats seront organisés chez nous, au sujet des Procréations Médicalement Assistées (PMA), de la Gestation Pour Autrui (GPA) et de la fin de vie, entre autres. Ces sujets nous renvoient à des expériences concrètes de la vie de nos familles : un couple souffre de ne pouvoir accueillir d’enfants. Dans une autre famille, certains ont vécu douloureusement la fin de vie d’un proche. Ailleurs, une personne soignante est confrontée à la pénurie de moyens pour accompagner des malades. Des médias rapportent des situations extrêmes et soulignent la nécessité de faire évoluer la loi. Alors s’expriment de nombreuses questions : ce qui est techniquement possible grâce au progrès scientifique, est-il moralement souhaitable ? Quels sont les enjeux essentiels de ces techniques nouvelles ? Peut-on bâtir notre vie, nos choix de vie sur des résultats de sondages et sur « l’air du temps » ? Quelle est la place de l’enfant dans le « droit à l’enfant » tant de fois revendiqué ? La personne humaine est-elle simplement sujet de droits ? Quel est le rôle de la loi civile ? Le législateur est-il là pour entériner simplement l’évolution des opinions ? Peut-on prendre des orientations, en matière de santé publique, à partir des seules pressions financières ? Où en est-on du développement de la culture palliative recommandée par la loi française actuelle ? Quel éclairage peut apporter notre foi chrétienne sur ces questions ?